La cuisine, la chambre étoffées de plus
rien
Et l'on traite ma vie comme on jette mon chien
Lorsqu'il
lève la patte sur un buisson bleuté
Lorsque lui comme moi savons
La Liberté
Lorsque lui comme moi ne sommes jamais nés !
Nous
sommes des taudis entourés de connards
Et j'écris sur les murs :
« Mort aux cons qui me guettent ! »
Mais il n'est
pas d'endroit pour aimer un poète
Et des armes pointées se
faufilent au jour
Contre mon chien et moi qui ne pensions
qu'amour
Où la vie fut un clos à la verve de l'Art !
Ainsi
même le temps nous enferma ici ;
Mon chien et ses treize ans
et moi défait de tout
Qui ne sait plus la route où aller
n'importe où
Même pas aux trottoirs des Hommes rejetés
Des
Hommes dont la vie eut une Liberté
Nous sommes, à présent, à
jamais... en sursis !
À jamais... en sursis !
Commentaires
Je suis triste de vous savoir si triste, mon ami Alain et Tempo aussi de là-haut...
Sincères amitiés, fanfan