La douce
et tendre vie passe des jours entiers A regarder au loin le
lointain qu’on attend Comme à croire au soleil tant il est
important Et ces ombres, sur nous, qu’il dessine à moitié !
Depuis le petit jour à la nuit revenue La lumière s’amuse en
des clartés trompeuses Dont l’horloge du vent olfactive et
pulpeuse Oriente les pensées frivoles vers les nues !
Quand, des cieux, s’évapore un nuage léger Les grands yeux
bleus du ciel s’éveillent sur le monde Ainsi la douce vie
comme tendre ou immonde Se pose sur chacun quelque part passager
!
Il parvient de là-bas le brouhaha étrange Où l’homme
suit la vie simplement, sans façon , C’est un cri, la rumeur,
l’écho d’une chanson
Commentaires
Bonsoir Alain, c'est très beau, merci de partager ce beau poème avec nous, amitiés, fanfan