L'Enfant.
L'Enfant
s'en est venu en hiver, en été
Comme vont les oiseaux sur les
arbres des vies !
On lui donna un nom plus beau que la
beauté ;
Ainsi même l'amour commence le matin
Il en fit
sa chanson et chacun fut certain
Que parmi ces mots là
fleuriraient ses envies !
L'Enfant prit le chemin où
l'on grandit si vite
Et devint, dans le temps, l'histoire d'un
amour !
Il garda en secret ces choses qu'on invite
Entre
l'aube d'un rien et la nuit belle encore
Où l'on mêle son cœur
au plus tendre d'un corps
Et que l'on croit graver sur l'au-de là
des jours !
L'Enfant vit au miroir les rides qui s'en
viennent
Comme de petits lieux dans l'immense présent !
Il
découvrait ainsi que la vie est ancienne,
Et ne mènent pas loin
les gestes que l'on eut
Parmi les soubresauts des rêves et des
nues
Et que rien – ici-bas – n'est vraiment
apaisant !
L'Enfant sentit le froid des êtres qui s'en
vont !
Il avait cru, dans l'or des soleils éclatés,
Que
tout est éternel et que – nous le savons -
Lorsque le soir
descend des yeux n'ont plus de jour,
Des yeux n'ont plus d'amis,
des yeux n'ont plus d'amour
Des yeux – à tout jamais –
quittent la liberté !
L'Enfant se retourna vers quelques
souvenirs
Comme ainsi l'on découvre ou même l'on apprend
Que
sous la terre il n'est plus aucun avenir
Et découvrit le lieu où
gisaient... ses parents !
Alain Girard
l'Auvergnat
Le 27 10
2015
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Commentaires
Très joli poème, pour les parents, nous resterons à jamais, l'enfant, merci, amitiés, fanfan